Imprimante Kobra 3 Max d’Anycubic : IMMENSE et RÉVOLUTIONNAIRE ?

 
Kobra 3 Max d'Anycubic
 

Un nouveau géant débarque dans l’univers de l’impression 3D, et il compte bien faire trembler la concurrence. La Kobra 3 Max se présente avec un volume d’impression impressionnant, capable d’imprimer jusqu'à 8 matériaux différents. Le tout en restant précis, rapide, et surtout accessible.

Alors, côté taille, il n’y a aucun doute : cette machine est énorme ! Mais qu’en est-il pour le reste ? Pour le savoir, nous l’avons testée de manière intensive pendant 3 semaines, et même intégrée à notre chaîne de production. Aujourd’hui, nous te livrons notre avis honnête sur cette machine, et comme toujours, nous restons indépendants. Nous ne dépendons d’aucune publicité des fabricants, et nous refusons catégoriquement tout paiement pour nos avis. Notre seul lien de dépendance est envers toi, qui t’inscris à nos formations pour apprendre à maîtriser la modélisation 3D, l’impression 3D, le fraisage ou encore la gravure laser.

Nos formations sont menées par des experts et proposées en individuel ou en petit groupe de maximum 4 personnes. Et si tu veux savoir comment financer ces formations, sache qu’elles peuvent être prise en charge jusqu’à 100 %.

Contexte de la machine

Plateau de l' imprimante 3D

Anycubic ne peut plus se permettre de rester dans l’ombre. En 2025, la concurrence est rude: la Kobra 3 Max, vendue à 550 €, doit offrir plus que ses rivales pour séduire les utilisateurs. Sa principale concurrente, la Neptune 4 Max d’Elegoo, disponible à moins de 480 €, avait réussi à combiner grand volume, vitesse et qualité correcte il y a près de deux ans. Mais aujourd’hui, les attentes sont bien plus élevées !

La Kobra 3 Max doit donc se distinguer sur quatre points clés : la qualité d’impression, la vitesse, le prix, et surtout la fiabilité. En effet, pour des impressions grand format, le risque d’erreur est plus important, et la probabilité que quelque chose tourne mal avec un grand modèle est plus grande. Anycubic le sait bien, car la Kobra 3 Max est déjà la troisième génération de cette machine.

L’une des caractéristiques qui la distingue de ses rivales, c’est son système multibobine appelé ACE. Ce système permet de gérer plusieurs matériaux et couleurs en même temps. De plus, il dispose d’un chauffage interne qui contrôle l’humidité des bobines, garantissant des impressions de meilleure qualité. Pour les amateurs de couleurs multiples, l’ACE permet même d’imprimer jusqu’à 8 couleurs différentes !

Le prix est également attractif : 550 € pour le modèle de base, et 720 € avec l’ACE. Un prix raisonnable pour une machine de cette taille et avec autant de fonctionnalités. Mais la grande question reste : cette machine tient-elle ses promesses ? C’est ce que nous allons découvrir après l’avoir déballée !

Déballage et montage

Le moment tant attendu est arrivé : la Kobra 3 Max est sortie de son carton. Bonne nouvelle, elle arrive partiellement montée. La base et le portique sont déjà assemblés, il suffit de fixer le portique, les barres de renfort, la tête d’impression et l’écran tactile. En 30 minutes chrono, calibrage automatique inclus, la machine est prête à imprimer.

Le montage est simple et peut être effectué sans problème grâce au manuel en français. Si l’on regarde de plus près, on remarque que l’axe Z utilise deux moteurs synchronisés par une courroie en haut, et l’axe Y est également soutenu par une courroie. Cela permet de réduire les vibrations même à pleine vitesse. L’axe X est renforcé par une structure métallique, assurant une stabilité accrue.

Cependant, un petit bémol : l’écran tactile de 4,3 pouces est fixe et ne peut pas être incliné. C’est un détail, mais dans certaines configurations d’atelier, cela peut poser problème. De plus, l’ACE module doit être installé sur le côté gauche de la machine, ce qui peut aussi être un inconvénient selon l’agencement de votre espace de travail.

Caractéristiques techniques

Caisson pour la Kobra 3 max

La Kobra 3 Max prend en charge des filaments de 1,75 mm et dispose d’une buse d’origine de 0,4 mm, que l’on peut remplacer par des buses de 0,2 mm, 0,6 mm ou 0,8 mm. Elle possède un volume d’impression impressionnant de 420 x 420 x 500 mm³, ce qui permet de réaliser des pièces vraiment grandes. En termes de vitesse, elle peut atteindre 600 mm/s, bien que dans la pratique, la vitesse réelle soit un peu moins rapide.

Côté température, la buse peut monter jusqu’à 300°C, ce qui est très bien, et le plateau chauffe à 90°C. Cela permet d’imprimer avec des matériaux comme le PLA, le PETG, le TPU, et même l’ABS et l’ASA. Toutefois, sans caisson thermique, vous serez limité dans l’impression de certains matériaux.

Ses premières impressions

Pour débuter, nous avons imprimé le classique banc de test “Benchy". C’est un modèle qui permet de vérifier la précision, les détails fins, la gestion des ponts et des surplombs, et bien sûr, la qualité des couches. Après avoir calibré la machine, l’impression a pris environ 47 min avec les paramètres de base. Comparée à d’autres machines, c’est un temps assez long, mais le résultat était acceptable, même si quelques défauts sont apparus sur la coque du bateau, notamment du ghosting et quelques artefacts dus aux vibrations.

Test benchy

En revanche, le test de la première couche a montré que le plateau est bien plat, sans déformation, même après montée en température. C’est un excellent point, car avec des machines de grande taille, les plateaux peuvent se déformer sous l’effet de la chaleur.

Test de vitesse

Les fabricants aiment mettre en avant la vitesse de leurs machines, mais la réalité est souvent différente. Pour tester cela, nous avons lancé un test VFA, qui consiste à augmenter progressivement la vitesse d’impression et à observer les résultats. À 200 mm/s, des défauts de surface sont apparus, mais rien d’alarmant. À partir de 550 mm/s, l’imprimante a commencé à se brider et les couches sont devenues plus constantes. En résumé, bien que la Kobra 3 Max affiche une vitesse théorique de 600 mm/s, il vaut mieux viser une vitesse de 150 à 200 mm/s pour des impressions plus fiables.

Côté bruit

Battle des filaments avec la Kobra 3 max d'Anycubic

La machine est relativement silencieuse, avec un niveau sonore d’environ 60 dB pendant l’impression, ce qui correspond à une conversation normale. C’est donc tout à fait acceptable et elle peut être placée dans un espace de vie sans problème.

La battle des filaments

La Kobra 3 Max est adaptée pour imprimer du PLA, du PETG, et du TPU. Le PLA s’est imprimé sans surprise, mais c’est avec le PETG et le TPU que nous avons été agréablement surpris. Le TPU, particulièrement flexible et difficile à imprimer, a donné un excellent résultat, avec seulement quelques petits défauts.

Nous avons également testé l’ABS et l’ASA, qui ne sont pas idéaux pour des imprimantes ouvertes, mais les résultats étaient assez bons malgré quelques défauts de surface.

Endurance

Test multicolores de la Kobra 3 max

Pour tester la fiabilité, nous avons lancé une impression longue sur plusieurs grosses pièces, notamment pour fabriquer un drone géant. Les impressions étaient correctes, mais les premières couches ont posé quelques problèmes de Z-Offset. Une fois ce détail réglé, la machine a parfaitement tenu ses promesses.

Test multicolores

Avec l’ACE Pro, nous avons pu passer à l’impression multicolore. Il est possible d’imprimer jusqu’à 8 couleurs dans une même pièce. Cependant, le processus n’est pas totalement “plug-and-play", il nécessite quelques préparations, et la gestion des déchets de filament entre les changements de couleurs pourrait être améliorée.

Alors, la Kobra 3 Max est-elle vraiment révolutionnaire ? Pour son prix, elle offre un excellent rapport qualité/prix. Elle est idéale pour ceux qui ont besoin d’impressions grand format, mais dans la plupart des cas, une machine plus petite et plus performante suffira. Cependant, pour des projets nécessitant de grandes pièces, la Kobra 3 Max est un excellent choix.

Pour en savoir plus sur l’impression 3D et apprendre à maîtriser toutes ses techniques, n’hésite pas à découvrir notre formation dédiée. Que tu sois débutant ou confirmé, nous, La Nouvelle Ecole t’accompagnons dans ta maîtrise de l’impression 3D !

Suivant
Suivant

Peut-on faire voler son drone par temps venteux ?